Transports
Retour1/ Prendre l'avion en Indonésie
Arrivée internationale : pour arriver en Indonésie, il existe 2 aéroports internationaux : l’aéroport Soekarno-Hatta à Jakarta (Java), et l’aéroport Ngurah Rai à Denpasar (Bali). Les aéroports de Bornéo, Sumatra, Lombok et des Célèbes accueillent également quelques liaisons internationales.
Les compagnies aériennes sont nombreuses : Air France, KLM, Lufthansa, Singapour Airlines, Cathay Pacific, Malaysia Airlines, Tahi Airways, Korean Air, Garuda, Emirates, Qatar Airways, Eva Air.
Vols intérieurs : étant donné l’étendue de cet archipel, les compagnies desservant les différentes îles sont nombreuses. Toutefois, il faut rester vigilent car plusieurs d’entre elles sont sur liste noire.
Garuda, Air Asia, Mandala (non liste noire) sont parmi les plus sûres.
2/ Prendre le train en Indonésie
Seules les iles de Java et Sumatra offrent un réseau ferré.
A Java, il est plus rapide d’emprunter le train pour circuler d’un bout à l’autre de l’île, ou relier les grandes villes entre elles.
Il y a généralement 3 classes : la première (eksecutif) climatisée avec des sièges inclinables, la deuxième (bisnis), climatisée ou équipée de ventilateurs et la troisième (ekinomi) souvent bondée et sans climatisation (réservation non obligatoire).
Ces trajets offrent des paysages splendides à travers les rizières ou sur les montagnes. C’est aussi l’occasion de partager un moment avec la population locale.
3/ Prendre le bus en Indonésie
Le bus permet de relier les villes entre elles ou de faire de longs trajets d’un bout de l’île à l’autre. La compagnie Perama, par exemple, permet de se rendre jusqu’aux principales attractions touristiques de Java et Bali et assurent certaines liaisons inter-îles (Java-Bali-Lombok-Flores).
Le prix variera selon le confort choisi : certains sont très confortables et climatisés alors que vous serez assis sur une simple banquette dans d’autres.
Les billets s’achètent dans les gares routières. S’il s’agit d’un long trajet ou d’une période très chargée comme le ramadan, il est préférable de réserver à l’avance.
Pour partir, le chauffeur attend généralement que le plus soit plein, ce qui peut parfois prendre du temps…
4/ Prendre le minibus en Indonésie
Les minibus (bemo) sont le moyen de transport le plus utilisé et le moins coûteux. Ils circulent en ville et aux alentours sur de courts ou moyens trajets. On les prend depuis le terminal de bus ou en levant la main pour le stopper en ville. Généralement, la destination est indiquée sur le pare-brise. Le confort est très sommaire et on y est très à l’étroit.
Les billets s’achètent en général à bord du véhicule.
5/ Prendre le bateau en Indonésie
C’est la solution alternative à l’avion pour aller d’une île à l’autre : billet moins cher mais parcours plus long. Le bateau permet aussi d’éviter d’interminables trajets en bus pour aller d’un bout à l’autre d’une île. Certains bateaux offrent 5 classes différentes : depuis le siège en plastique jusqu’à la cabine climatisée.
Pour aller de Java à Bali, compter 45 minutes en ferry.
Pour se rendre sur Lombok depuis Bali (Padangbai), il existe le ferry classique qui fait la traversée en 5h, ou le speed boat qui lui ne met qu’1h30 environ.
6/ Se déplacer à vélo en Indonésie
Se déplacer à vélo en Indonésie peut être très agréable mais sportif. Certaines îles s’y prêtent plus que d’autres : Java est, Bali, Lombok, le sud des Célèbes offrent des routes en bon état tandis que Sumatra ou les petites iles de la Sonde sont beaucoup moins carrossables. Il est facile de trouver des vélos à louer à Bali ou à Jogyakarta (Java), un peu moins dans les secteurs moins touristiques.
Les principales difficultés sont la chaleur et le trafic très dense. Il faut donc rester vigilent et attentif aux autres.
7/ Se déplacer en moto en Indonésie
Louer une moto en Indonésie est le moyen idéal pour parcourir les différentes régions. Encore une fois, tout dépendra de l’état des routes. Mais pour les secteurs les plus touristiques comme Java, Bali et Lombok, c’est un bon compromis pour sortir des sentiers battus et découvrir des petits coins de paradis à son rythme. Il faudra toutefois rester prudent et ne pas oublier de porter un casque, même si beaucoup d’entre eux n’en ont pas.
8/ Le « becak », ce moyen de locomotion si emblématique
Le « becak » est un cyclo-pousse à 3 roues qui est très utilisé pour les petits trajets en ville. Le conducteur est placé à l’arrière et les passagers devant lui, leur laissant le champ libre pour admirer le paysage. Ils arborent des couleurs vives et sont équipés de klaxons si chers aux Indonésiens ! Négociez toujours le prix avant de monter à bord.
9/ La voiture en Indonésie avec ou sans chauffeur ?
Conduire en Indonésie peut vite s’avérer compliqué et dangereux. L’état des routes parfois chaotique, la signalisation presque inexistante en dehors des axes principaux et la conduite parfois risquée des locaux devraient vous inciter à louer une voiture avec chauffeur.
Il faut compter en moyenne 50 € / jour pour ce type de prestation dans les secteurs les plus touristiques.
Avant de conclure l’accord, bien faire attention à ce qui est inclut dans le forfait (frais du chauffeur : hébergement, nourriture ; essence ; kilométrage etc)
Donc sécurité et coût vous mettront d’accord : la voiture avec chauffeur est l’option idéale !
Enfin n ‘oubliez pas son pourboire à la fin du voyage. Comptez environ 5€ par jour par personne si vous êtes satisfait du service !
10/ L’Etat des routes en Indonésie
Les routes sont en bon état sur les axes principaux de Java, Bali et Lombok. Sur les autres îles, il s’agit plutôt de petites routes sinueuses et de mauvaises pistes régulièrement endommagées par les inondations : nids de poules, éboulements etc…
La conduite se fait à gauche, et il faut penser à céder la priorité à droite (en théorie).
La vitesse est limitée à 50 km/h dans les villes et 90 km/h sur les routes.
Dans les villes, le trafic est très perturbé et les embouteillages sont fréquents.
Le mot d’ordre est PRUDENCE : il faut être très vigilant aux piétons qui cheminent sur les routes, aux animaux qui peuvent déboucher à tout moment et aux scooters qui fourmillent surtout dans les agglomérations. Il faut savoir « jouer du klaxon » pour avertir d’un dépassement ou couper la route pour tourner.
11/ Distances et temps de transport