Culture & traditions
Retour1/ Histoire
600 av JC : naissance de Lao Zi fondateur du courant religieux et philosophique du taoïsme. La religion taoïste puise son fondement dans le Tao Tö King dont Lao Zi est l’auteur présumé.
551 av JC : naissance de Confucius
214 av JC : empereur Qin, grande muraille
100 av JC : route de la soie arrivé du Bouddhisme
Vers 1000 : invention papier, imprimerie, poudre à canon, boussole
1215 : Gengis Khan
1368 : dynasties Ming
1406 : cité interdite
1557 : comptoir portugais de Macao
1839-1842 : première guerre de l’opium, Hong Kong devient britannique
1856 : révoltes chrétiennes et musulmanes
1908 : dernier empereur
1912 : abdication de l’empire
1931 : le Japon envahit la Manchourie
1935 : début de l’ascension de Mao Zedong
1946 : Mao proclame la république populaire de Chine
1980 : politique de l’enfant unique
1989 : des centaines de civils sont tués par l’armée chinoise dans les rues autour de la place Tien An Men
2001 : la chine adhère à l’OMC
2008 : JO de Beijing
2010 : exposition Universelle à Shanghai.
2011 : vagues de manifestations en faveur de la démocratie
2/ Personnages célèbres
Grands penseurs : Confucius et Meng Zi, Lao Zi (taoïsme), Sun Zi (l’Art de la guerre)
Figures politiques : Puyi (le dernier empereur), l’Impératrice Cixi, Sun Yat Sen (premier président) , Tchang Kai Chek, Mao Zedong, Deng Xiaoping
Actrices et acteurs : Bruce Lee, Jet Li, Jackie Chan, Tony Leung, Gong Li, Maggie Cheung, Michelle Yeoh
Réalisateurs : Ang Lee, Zhang Yimou, Wong Kar Way, Jia Zhangke, Tsui Hark
Figures artistiques : Zao Wou Ki (peintre), Yue Minjun (peintre), Ai Wei Wei (artiste), Li Wei (photographe), Ieoh Ming Pei (architecte), Lu Xun (écrivain), Lao She (écrivain), Mo Yan (écrivain)
3/ A voir avant de partir
Les anges du boulevard de Yuan Muzhi, 1937
"Les amours dramatiques d'un jeune bohème chinois avec une chanteuse dans les bas-fonds du Shanghai des années trente" (texte distributeur).
Sorgho rouge de Zhang Yimou, 1987
"L'histoire se passe à la fin des années 1930 pendant la seconde guerre sino-japonaise dans un village du Shandong au nord-est de la Chine. À la mort du vieux mari, à qui son père l'avait vendue, une jeune femme hérite d'une propriété qui cultive le sorgho et où l'on prépare le vin de sorgho. Face aux envahisseurs de l'armée impériale japonaise qui détruisent ses récoltes, elle organise la résistance" (texte distributeur).
Adaptation du roman Le Clan du sorgho du prix Nobel de littérature Mo Yan (1986).
Adieu ma concubine de Chen Kaige, 1993
"Douzi et Xiaolou se rencontrent à l'école de l'opéra de Pékin. Amis dès le premier jour, les deux garçons sont les acteurs principaux de l'opéra "Adieu ma concubine". Lors de la tournée, Douzi tombe amoureux de son ami mais celui-ci préfère les charmes de Juxian, une prostituée. Xiaolou épouse la jeune femme, cette décision aura de sérieuses conséquences sur leur amitié" (texte distributeur).
Epouses et concubines de Zhang Yimou, 1991
"Songlian, jeune fille de dix-neuf ans, accepte de devenir la quatrième épouse de maitre Chen Zuoqian. A travers son initiation aux rites du clan et sur quatre saisons, le film met en scène les intrigues que les femmes se livrent entre elles pour attirer l'attention du maitre et assurer leur suprématie" (texte distributeur).
Vivre ! de Zhang Yimou, 1994
"A travers l'épopée d'une famille ordinaire et de Fugui, le personnage principal, l'histoire de la Chine profonde des années quarante aux années soixante-dix" (texte distributeur).
Le festin chinois de Tsui Hark, 1998
"Afin de pouvoir émigrer au Canada, un jeune mafieux hongkongais doit obtenir un diplôme de cuisinier. C'est ainsi qu'il atterrit dans un grand restaurant qui s'apprête à disputer un grand tournoi culinaire" (texte distributeur).
Beijing Bicycle de Wang Xiaoshuai, 2000
"A Pékin, de nos jours. Guei (Cui Lin), un adolescent de seize ans originaire de la campagne, reverse à son entreprise une partie de son salaire de coursier, afin d'acheter un magnifique VTT couleur argent avec lequel il travaille. Au cours d'une de ses courses, il se fait voler son vélo et part à sa recherche. Mais Jian, le nouveau propriétaire qui l'a acheté aux puces ne l'entend pas de cette oreille. Il va falloir apprendre à partager" (texte distributeur).
Le film a obtenu l'Ours d'argent - Grand Prix du Jury - à la 51e Berlinale.
Suzhou River de Lou Ye, 2000
Un jeune coursier est confronté à l'amour, la détresse, la mort, la prison... Il en tire une philosophie de l'existence qui ressemble a une course perpétuelle pour la survie.
Tigre et dragons de Ang Lee, 2000
"Dans la Chine du XIXème siècle, Li Mu Bai, virtuose des arts martiaux, possède une épée légère, rapide et magique nommée "Destinée". Elle est l'objet de nombreuses convoitises. Las des combats, Li Mu Bai décide de confier "Destinée" à une excellente guerrière, Yu Shu Lien, à qui il n'ose pas avouer son amour. Celle-ci doit remettre la fameuse épée au seigneur Té, mais une fois la nuit tombée un habile voleur parvient à la lui dérober. A la résidence du seigneur Té, Shu Lien fait la connaissance de Jen, la fille du gouverneur Yu, qui a été promise à un homme qu'elle n'aime point et ferait tout pour mener une vie aussi libre que Shu Lien.
Mais l'apparente candeur de Jen cache un sinistre secret ; elle travaille de concert avec la terrible Jade "La Hyène" et n'est autre que l'auteur du vol de "Destinée". Li et Shu Lien partent alors à la poursuite de Jen pour récupérer l'épée aux vertus magiques" (texte distributeur).
Happy Times de Zhang Yimou, 2000
"Zhao aime les femmes bien en chair. Après de multiples déconvenues, il rencontre enfin l'âme sœur, une veuve fort plantureuse qui consent à l'épouser à condition qu'il réunisse une importante somme d'argent pour le jour de la cérémonie. Ce modeste retraité fait alors appel à la générosité de ses amis pour réunir le montant exigé, mais celui-ci est bien trop élevé. Avec la complicité de son ancien apprenti Li, Zhao va s'improviser directeur d'hôtel..." (texte distributeur)
Platform de Jia Zhang Ke, 2001
"Durant l'hiver 1979, à Fenyang, une troupe de théâtre présente sa pièce à la gloire de Mao Zedong. La vie de Minliang et de ses camarades tourne autour des représentations et des histoires d'amour naissantes.
Au printemps 1980, des petits changements viennent peu à peu modifier la vie de la troupe de théâtre : musique pop, cheveux permanentés, cigarettes... Au milieu des années 80, la politique du gouvernement change et les subventions d'Etat sont supprimées. L'avenir de la troupe devient incertain, de même que les rapports entre ses membres" (texte distributeur).
Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie, 2002
"Dans la Chine maoïste des années soixante-dix, en pleine révolution culturelle, Dai et Luo, deux lycéens, amis d'enfance et fils de médecins, sont arrachés à leurs familles respectives et envoyés dans un camp de rééducation dans les montagnes de la province du Sichuan. En se rendant dans le village voisin, les deux garçons font la rencontre d'une jeune couturière inculte. Luo ne va pas tarder à en tomber éperdument amoureux" (texte distributeur).
Hero de zhang Yimou, 2003
"Il y a deux mille ans, la Chine était divisée en sept royaumes. Chacun d'eux combattait les autres pour obtenir la suprématie, tandis que le peuple endurait la souffrance et la mort. De ces sept royaumes, Qin était le plus virulent. Le roi de Qin était obsédé par la conquête de la Chine et le désir de devenir son premier Empereur. Les autres royaumes dépêchèrent leurs plus redoutables assassins pour l'éliminer. Le seul nom de trois de ces tueurs suffisait à répandre la terreur : Lame Brisée, Flocon de Neige et Ciel Etoilé. A quiconque anéantirait ces trois assassins, le roi de Qin promit puissance et fortune. Pendant dix ans, personne n'y parvint. Lorsque le mystérieux Sans Nom se présenta au palais, avec en sa possession les armes des assassins abattus, le roi fut impatient d'entendre son histoire. Assis à dix pas du monarque, Sans Nom commença alors à la raconter..." (texte distributeur)
Printemps dans une petite ville de Tian Zhuangzhuang, 2004
"En Chine, au printemps 1946, un an après le retrait des troupes japonaises, une jeune femme, Yuwen, s'ennuie dans une petite ville ravagée par les bombes. Son mari est atteint de la tuberculose et un ami docteur vient lui rendre visite. Celui-ci ne se montre pas insensible au charme de Yuwen..." (texte distributeur)
Crazy kung-fu de Stephen Chow, 2005
"Sing, un prétendu gangster, doit surmonter son incapacité à manier le sabre et démontrer qu'il a toutes les qualités requises pour appartenir au prestigieux gang de Axe. Au même moment, ce gang veut régner en maître sur une rue sacrée..." (texte distributeur)
City of life and death de Chuan Lu, 2010
"Evocation du massacre de Nankin, épisode de la guerre sino-japonaise au cours duquel, en 1937, durant plusieurs semaines, des dizaines de milliers de civils et soldats chinois furent tués par l'armée japonaise, dans la ville occupée de Nankin..." (texte distributeur)
Tous les films de Wong Kar Wai
A touch of Sin de Jia Zhang-Ke, 2013 (Prix du Meilleur Scénario au Festival de Cannes)
"Dahai, mineur exaspéré par la corruption des dirigeants de son village, décide de passer à l’action. San’er, un travailleur migrant, découvre les infinies possibilités offertes par son arme à feu. Xiaoyu, hôtesse d’accueil dans un sauna, est poussée à bout par le harcèlement d’un riche client. Xiaohui passe d’un travail à un autre dans des conditions de plus en plus dégradantes.Quatre personnages, quatre provinces, un seul et même reflet de la Chine contemporaine : celui d’une société au développement économique brutal peu à peu gangrenée par la violence" (texte distributeur).
Black Coal de Yi'nan Dia, 2014 (Ours d'or du Meilleur Film à la 64ème Berlinale)
"En 1999, un employé d’une carrière minière est assassiné et son corps dispersé aux quatre coins de la Mandchourie. L’inspecteur Zhang mène l’enquête, mais doit rapidement abandonner après avoir été blessé lors de l’interpellation des principaux suspects. Cinq ans plus tard, deux nouveaux meurtres sont commis dans la région, tous deux liés à l’épouse de la première victime. Devenu agent de sécurité, Zhang décide de reprendre du service. Son enquête l’amène à se rapprocher dangereusement de la mystérieuse jeune femme" (texte distributeur).
5/ A lire avant de partir ou à mettre dans sa valise
Auteurs chinois
L’art de la guerre de Sun Zi
"Il y a vingt-cinq siècles, dans la Chine des " Royaumes combattants ", était rédigé le premier traité sur " l'art de la guerre ". Sur son auteur, Sun Zi, l'histoire ne fournit que quelques traits biographiques et peut-être sont-ils mêlés de légende. Mais son ouvrage, d'une concision admirable et toujours perceptible malgré les adjonctions des commentateurs, a été et demeure au centre de la pensée militaire d'Extrême-Orient. Il faut lire Sun Zi comme un grand classique empreint de sagesse, mais aussi comme la clé d'une meilleure compréhension de la pensée politique chinoise d'aujourd'hui" (texte éditeur).
Les trois royaumes de Luo Guang Zhong, XIVe siècle
"Chine, IIIe siècle. La dynastie Han touche à sa fin. Les Trois Royaumes Wei, Chou et Wou peinent à s'entendre et les rivalités sont vives. Tout commence quand Ts'ao Ts'ao, grand seigneur de la guerre, envahit le royaume de Wou avec ses millions de soldats. Souen K'ivan et Lieou Pei, ennemis de toujours, s'allient alors pour l'affronter, sur terre et sur mer. Véritable Iliade chinoise, cette extraordinaire saga retrace les destins de héros mythiques tels Lieou Pei, modèle de vertu et de loyauté, Ts'ao Ts'ao, cruel et calculateur, Tchou-Ko Leang le sage ou encore Kouan Yu le guerrier. Roman-fleuve rythmé par les batailles et les ballades poétiques où s'entremêlent mythe et histoire, Les Trois Royaumes est un classique de la littérature asiatique, transmis de génération en génération, et aujourd'hui un chef-d'œuvre incontesté de la littérature mondiale. Ses personnages sont aussi familiers aux Chinois que nos trois mousquetaires, et l'inquiétante figure de Ts'ao Ts'ao a troublé les rêves de maints petits Chinois de treize ans, comme le cardinal de Richelieu est venu effrayer notre enfance" (texte éditeur).
Au bord de l’eau de Shi Nai An, XIVe siècle
"Éblouissant d'invention et de truculence, cette «œuvre de génie» met en scène une bande de hors-la-loi et d'insurgés de toutes origines sociales. Férus d'arts martiaux, mais fort habiles en bien d'autres domaines, ils se recrutent parmi les vagabonds du monde «des rivières et des lacs» et autres insoumis en délicatesse avec la justice ou les autorités. Ils forment, au fil des rencontres et des hasards, des duels et des batailles, une bande de frères jurés unis à la vie à la mort, puis se retranchent au cœur de vastes marécages dans un repaire minutieusement organisé et défendu, d'où ils lancent leurs expéditions de justiciers en narguant les armées du Fils du Ciel. Aussi populaire en Chine que nos Trois Mousquetaires, ce roman, savamment ourdi, d'aventures violentes et subtiles, mêle ruse et ribauderie, farce et stratégie, panache et poésie. Son réalisme, ses intrigues et ses personnages inoubliables, son style alerte, sa verve en font le plus vivant et le plus coloré des chefs-d'œuvre" (texte éditeur).
La pérégrination vers l’Ouest de Wu Cheng’en, XVIe siècle
"Le Xiyou ji est probablement le roman le plus extravagant qui ait jamais été écrit. Son thème est celui d'un moine qui, au VIIe siècle, partit pour l'Inde (vers le paradis de l'Ouest) chercher les livres qui lui permettraient de retrouver les soutras véritables du Bouddha. Le récit - historique et géographique - du moine servit de prétexte à l'imaginaire des raconteurs qui ameutèrent et rameutèrent toutes les figures de l'imaginaire de l'âme chinoise, la taoïste et la bouddhiste. Cette structure-cadre permit d'englober fantômes, revenants et monstres, l'intrigue autorisant de rattacher chacun des contes l'un à l'autre. Au XVIe siècle, le très probable compilateur - Wu Cheng'en - rassembla cette masse de récits pour en faire une seule œuvre. S'il a bien repris la trame romanesque traditionnelle, il l'ourdit sans cesse en la déraisonnant, par nécessité ou par jeu, pour créer une fantasmagorie bouddhique qui laisse toutes les interprétations la pénétrer, mais leur foisonnement même reconduit sans cesse le sens à l'insensé. Ce roman est, au fond, la culture obstinée et assidue du Vide, comme l'indique le nom du personnage principal, un singe, «Conscience de la vacuité du monde»" (texte éditeur).
Le rêve dans le pavillon rouge de Hong Lou Meng, XVIIIe siècle
"Un roman écrit au XVIIIe siècle dans lequel prose et vers s'intercalent pour faire revivre une adolescence passée au milieu de jeunes filles dans une grande famille mandchoue" (texte éditeur).
Journal d’un fou de Lu Xun, 1918
"Nouvelle de l'écrivain Lu Xun, première œuvre de la littérature chinoise moderne écrite en chinois vernaculaire. Lu Xun montre les effets de la culture traditionnelle sur les individus, à travers la métaphore du cannibalisme. Cette œuvre est considérée comme un texte fondateur par le Mouvement du 4 mai" (texte éditeur).
Gens de Pékin, Lao She, 1932
"L'un des principaux romanciers de sa génération, Lao She est aussi un admirable auteur de nouvelles et de récits. À travers les personnages très divers que l'auteur met en scène, c'est toute la vie pékinoise, à la fin de l'Empire et dans les premières années de la République, qui resurgit. Les prostituées côtoient les amateurs d'opéra et les agents de police ; les bandits font bon ménage avec les honnêtes gens, les simples artisans avec les petits commerçants. De ce monde, qui a aujourd'hui presque totalement disparu, l'auteur a su retenir le meilleur : une vie où la tragédie n'exclut à aucun moment l'humour" (texte éditeur).
Tigre et dragons de Wang Dulu, 1938-1942
"Alors que le règne de la dynastie Qing sur la Chine a atteint son apogée en ce début de XIXe siècle, le trouble s'empare du clan Kun Lun, l'un des plus fameux de l'empire du Milieu. Son chef, Maître Bao, vient de tuer l'un de ses disciples pour le punir d'avoir eu une aventure avec une femme mariée, une pratique absolument proscrite sous son pouvoir. Il songe aussi à tuer Jiang Xiaohe, " Petite Grue ", le fils de sa victime, pour éviter que celui-ci ne vienne réclamer vengeance par la suite. Mais le jeune garçon parvient à s'enfuir, et sur le chemin de son exil rencontre un maître du mont Jiuhua qui l'accepte comme disciple et entreprend de lui enseigner les arts du combat. Douze ans plus tard, Jiang Xiaohe, désormais âgé de vingt-six ans, est devenu lui aussi un expert en arts martiaux. S'il a juré de venger la mort de son père, l'amour qu'il porte à Bao Aluan, son amie d'enfance mais aussi la petite-fille de Maître Bao, le plonge en plein dilemme ? Comment, en effet, concilier son honneur et l'urgence de ses sentiments, dans cette Chine mandchoue désormais confrontée à la modernité occidentale, démêler l'écheveau de passion et de haine qui lie les deux jeunes gens ?" (texte éditeur)
Adapté au cinéma en 2000 par Ang Lee.
La Montagne de l’âme de Gao Xingjian, 1990
"Après avoir tutoyé la mort, un homme quitte Pékin pour partir en quête de son Graal intérieur : la mystérieuse "montagne de l'Ame". Entre tradition millénaire et vestiges de la Révolution culturelle, il sillonne la Chine des années quatre-vingts, égrenant récits fantastiques et légendes populaires au fil d'un voyage picaresque, poétique et profondément moderne" (texte éditeur).
Prix Nobel de Littérature
Vivre ! de Yu Hua
"Fugui, enfant gâté et unique héritier de la famille Xu, est un fils prodigue qui dilapide son bien dans les jeux d'argent, au grand dam de son épouse Jiazhen. Ruiné, il est contraint de travailler la terre. Mais ce revers de fortune se révèle une chance au moment de l'avènement de la Chine communiste : autrefois fils de propriétaire foncier, désormais simple paysan, il échappe au triste sort réservé aux nantis. Les tourmentes successives qui secouent le pays tout au long du XXe siècle n'épargneront toutefois pas sa famille" (texte éditeur).
Immortalisé par le film de Zhang Yimou, Grand Prix du jury au festival de Cannes 1994.
Shanghai baby de Wei Hui, 1999
"Shanghai Baby, interdit, saisi et pilonné dans son pays comme au bon vieux temps de la Révolution culturelle, bouscule hardiment les tabous et souffle un vent nouveau et provocateur sur la Chine. Coco, une jeune femme sans complexes animée d'une prodigieuse soif de vivre et de tout découvrir, raconte le roman de sa vie, aimantée par ces deux pôles que sont Tiantian le frère de cœur, peintre fragile et impuissant, et Mark l'amant allemand. Pour décor, Shanghai et le goût de ses nuits scintillantes. Et pour moteur, les rencontres, les questions, et par-dessus tout le désir de faire entendre sa voix, la lumière d'un regard clair et franc sur le monde. Servi par un rythme de narration original et une écriture jonglant avec poésie occidentale et chanteurs pop, Shanghai Baby est le roman d'une " femme jeune et jolie, qui dit ce qu'elle pense " et revendique haut et fort sa liberté. En dépit de la censure, il ne cesse de trouver d'innombrables lecteurs, faisant de Weihui un phénomène national. Tant il est vrai qu'à ce jour aucun écrivain n'a provoqué un tel remue-ménage en Chine" (texte éditeur).
Les bonbons Chinois de Mian Mian, 2000
"Xiao Hong a seize ans lorsque sa camarade de classe s'ouvre les veines : un choc qui bouleverse sa vie. Elle quitte Shanghai pour Shenzhen, une ville en plein boom économique, y rencontre Saining un guitariste dont elle tombe amoureuse. Elle partage ses amis et sa passion pour le rock, chante dans son groupe, et devient un oiseau de nuit. Première rupture, premières retrouvailles. Leur amour les entraîne peu à peu dans une existence cruelle, avec pour lignes de fuites, le sexe, la drogue, l'alcool, et la folie" (texte éditeur).
Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie, 2000
"Années 1970. Durant la Révolution culturelle chinoise, deux lycéens citadins, le narrateur et son ami Luo, sont exilés dans un village de montagne pour y être «rééduqués». Les deux adolescents mènent une vie dure mais s'évadent dans la lecture de livres interdits : ces romans leur ouvrent la porte de la fille d'un tailleur, et d'un univers jusqu'alors insoupçonné..." (texte éditeur)
Mort d’une héroïne rouge de Qiu Xiaolong, 2000
"Shanghai 1990. Le cadavre d'une jeune femme est retrouvé dans un canal par deux jeunes pêcheurs. Pour l'ambitieux camarade inspecteur principal Chéri et son adjoint l'inspecteur Yu, l'enquête va rapidement se compliquer lorsqu'ils découvrent l'identité de la morte. Il s'agit de Hongying, Travailleuse Modèle de la Nation. Une fille apparemment parfaite et solitaire qui a pourtant été violée et étranglée. Qui se cache derrière ce masque de perfection et pourquoi a-t-on assassiné la jeune communiste exemplaire ? Chéri et Yu vont l'apprendre à leurs dépens, car à Shanghai, on peut être un camarade respecté tout en dissimulant des mœurs ... déroutantes. Un fascinant polar du côté de l'Empire Céleste, mené avec humour, poésie, gourmandise et un sens très particulier de la morale" (texte éditeur).
Dévorez les autres enquêtes de l’inspecteur Chen.
La joueuse de go de Shan Sa, 2001
"Depuis 1931, le dernier empereur de Chine règne sans pouvoir sur la Mandchourie occupée par l'armée japonaise. Alors que l'aristocratie tente d'oublier dans de vaines distractions la guerre et ses cruautés, une lycéenne de seize ans joue au go. Place des Mille Vents, ses mains infaillibles manipulent les pions. Mélancolique mais fiévreuse, elle rêve d'un autre destin. «Le bonheur est un combat d'encerclement.» Sur le damier, elle bat tous ses prétendants. Mais la joueuse ignore encore son adversaire de demain : un officier japonais dur comme le métal, à peine plus âgé qu'elle, dévoué à l'utopie impérialiste. Ils s'affrontent, ils s'aiment, sans un geste, jusqu'au bout, tandis que la Chine vacille sous les coups de l'envahisseur qui tue, pille, torture" (texte éditeur).
Prix Goncourt des Lycéens, 2001
Beaux seins belles fesses de Mo Yan, 2005
"Jintong, né après huit sœurs, est l'Enfant d'Or de sa mère. Autour de lui, la Chine rurale est confrontée à l'invasion japonaise, puis au maoïsme et enfin au néo-capitalisme sauvage. Fort heureusement Jintong, affligé d'un amour obsessionnel du sein maternel et des fesses des jolies filles, vit ces tragédies avec un certain recul... Une fresque délirante et sensuelle, truculente et poétique, longtemps interdite en Chine" (texte éditeur).
Régalez-vous de tous les romans de cet auteur, Prix Nobel de Littérature.
Romans étrangers
Les tribulations d’un chinois en Chine de Jules Verne, 1879
"Kin-Fo est un jeune chinois riche, qui est indifférent à tout et ne connaît pas le bonheur. Un jour, il se retrouve ruiné. Ne voulant pas imposer à sa future épouse une vie misérable, il préfère mourir. Au moment de se donner la mort, il se rend compte qu'il ne ressent rien, et décide qu'il ne peut mourir sans connaître d'émotions au moins une fois dans sa vie. Il demande donc à son maître et ami, le philosophe Wang, de le tuer dans un délai imparti, ce qui, il l'espère, lui fera redouter la mort et éprouver quelques émotions. Wang accepte, puis disparaît. Plus tard, Kin-Fo apprend qu'il n'est pas ruiné. Il veut alors vivre et épouser Lé-Ou. Cependant, Wang reste introuvable et Kin-Fo le pourchassera dans toute la Chine pour lui dire qu'il ne veut plus mourir. Kin-Fo comprend la valeur de la vie en étant sous la menace constante d'être assassiné par Wang.
Morale de l'histoire : il faut avoir connu le malheur, la peur, les soucis pour pouvoir connaître et apprécier le bonheur" (texte éditeur).
Vent d’est, vent d’ouest de Pearl Buck, 1930
"Années 1920. Kwei-Lan « vient d’être mariée », sans le connaître, à un jeune Chinois auquel elle a été promise avant même sa naissance. Ce Chinois revient d’Europe, il a oublié la loi de ses ancêtres, il ne respecte ni les coutumes ni les rites. Le frère de Kwei-Lan, l’héritier mâle, dépositaire du nom et des vertus de la race, qui vient de passer trois ans en Amérique, annonce son mariage avec une étrangère ; il revient avec elle. À travers les réactions des membres de cette famille de haute condition où l’attachement aux traditions, le culte des ancêtres, l’autorité du père et de la mère n’avaient encore subi aucune atteinte, la grande romancière Pearl Buck nous fait vivre intensément le conflit souvent dramatique entre la jeune et la vieille Chine" (texte éditeur).
Prix Nobel de Littérature
La condition humaine d’André Malraux, 1933
La Condition humaine relate le parcours d'un groupe de révolutionnaires communistes préparant le soulèvement de la ville de Shanghai. Au moment où commence le récit, le 21 mars 1927, communistes et nationalistes préparent une insurrection contre le gouvernement.
Tintin et le lotus bleu d’Hergé, 1934
"Poursuivant jusqu'en Chine les trafiquants rencontrés dans Les cigares du pharaon, Tintin fera dans Le Lotus bleu (1936) la connaissance de Tchang, un jeune chinois qui lui fera perdre ses derniers préjugés. En Rastapopoulos, il se découvrira par contre un redoutable ennemi qu'il retrouvera d'ailleurs à plusieurs reprises" (texte éditeur).
Les romans policiers de Robert Van Gulick, 1950
"Inspirés de vieux récits chinois, découvrez seize romans policiers, qui forment une série d'enquêtes mystérieuses conduites par son juge Ti".
Passagère du silence de Fabienne Verdier, 2003
"Tout quitter du jour au lendemain pour aller chercher, seule, au fin fond de la Chine communiste, les secrets oubliés de l'art antique chinois, était-ce bien raisonnable ? Fabienne Verdier ne s'est pas posé la question : en ce début des années 80, la jeune et brillante étudiante des Beaux-arts est comme aimantée par le désir d'apprendre cet art pictural et calligraphique dévasté par la Révolution culturelle. Et lorsque, étrangère et perdue dans la province du Sichuan, elle se retrouve dans une école artistique régie par le Parti, elle est déterminée à affronter tous les obstacles : la langue et la méfiance des Chinois, mais aussi l'insupportable promiscuité, la misère et la saleté ambiantes, la maladie et le système inquisitorial de l'administration... Dans un oubli total de l'Occident, elle devient l'élève de très grands artistes méprisés et marginalisés qui l'initient aux secrets et aux codes d'un enseignement millénaire. De cette expérience unique sont nés un vrai récit d'aventures et une œuvre personnelle fascinante, qui marie l'inspiration orientale à l'art contemporain, et dont témoigne son extraordinaire livre d'art L'unique trait de pinceau" (texte éditeur).
Dans la gorge du dragon de Eliot Pattison, 2009
"Pour avoir mis trop d'obstination à résoudre une affaire impliquant un dirigeant du Parti communiste, Shan Tao Yun, ancien inspecteur chinois, endure l'épuisement, la faim et la peur depuis trois ans dans un camp de travaux forcés au Tibet. Après la découverte du corps décapité d'un Américain aux abords du camp, ses codétenus, des moines tibétains, refusent de reprendre le travail, au péril de leur vie. Sur ordre de l'abject colonel Tan et pour sauver ceux qui sont devenus ses amis, Shan accepte de mener l'enquête. Elle le conduira, envers et contre tous, jusque dans l'antre du dragon... Ce roman, déchirant cri de révolte contre la barbarie, a obtenu le prestigieux Edgar Award" (texte éditeur).
6/ Fêtes et festivals
Nouvel An lunaire ou fête du printemps (férié) : entre le 21 janvier et le 20 février. On se réunit en famille, on offre des enveloppes rouges, on allume des pétards.
Fête des lanternes : elle clôt les festivités du nouvel an. En journée on assiste à diverses danses (danse du dragon, danse des tambourins) puis l’obscurité arrivant la lumière est reine, on allume alors de nombreuses lanternes aux motifs traditionnels comme actuels.
Fête de Qing Ming : 4 ou 5 avril, équivalent de la fête de la Toussaint.
Fête du travail (férié) : 1er mai
Fête de la jeunesse (férié) : 4 mai
Fête de Duanwu (fête des bateaux dragons) : entre fin mai et début juin. Elle célèbre le début de l’été, on assiste à des courses de bateaux à l’apparence de dragons. Inscrit au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO. On mange des zongzi (feuilles de bambou farcies).
Fête des fantômes affamés : 15e jour du 7e mois lunaire, des banquets sont offerts aux fantômes qui reviennent sur terre afin de les apaiser.
Fondation du parti communiste chinois (férié) : 1er juillet
Jour de l’armée (férié) : 1er aout
Fête de la Lune ou fête de la mi-automne : 15ème jour du 8ème mois lunaire. Ce jour-là, la pleine lune est la plus ronde et la plus lumineuse de l’année, ce qui symbolise l’unité de la famille et le rassemblement. C’est une des fêtes les plus appréciées en Chine. On mange des gâteaux de lune et on accroche des lanternes dans les rues.
Fête nationale (férié) : 1er octobre
La fête du Dongzi (solstice d’Hiver), aux alentours du 21 décembre. Les origines de cette fête remontent à la philosophie d'harmonie et d'équilibre du cosmos (le Yin et le Yang). Les jours recommencent à s'allonger après cette célébration et les flux d'énergie positive reviennent également. C’est une fête familiale, on mange des raviolis ou tangyuan (boules de riz gluant), symbole de la réunion.
7/ Traditions
Religion : Bouddhisme, Taoïsme, Confucianisme.
Sport : arts martiaux avec notamment le Gong Fu, le Qi Gong, le Wing Chun.
Cuisine: liée à la société, à la philosophie et la médecine, elle est souvent un des premiers marqueurs de l’appartenance social. Elle se doit d’être bien présentée et d’allier odeur, couleur et saveur.
Les lieux de restauration sont généralement ouverts le midi dès 11h30 et à partir de 17h en soirée. Le repas se déroule par la consommation de plats communs à la table, la plupart des aliments sont découpés en morceaux pour faciliter l’usage des baguettes.
Les plats proposés varient en fonction de la région et affichent une des plus grandes variétés au monde.
- Au Nord, la cuisine est assez salée et met en avant des arômes forts (ail, vinaigre, sauce soja). Elle est adaptée aux hivers arides. Elle se compose de pains nourrissants et de nombreuses céréales (blé, orge, millet), de nouilles ou encore de raviolis. En plat typique on retrouve le canard laqué, le mouton frit ou le tofu sous divers forme.
- Au Sud, la clef réside dans la recherche de la fraicheur des aliments. Les arômes sont subtils et reposent plus sur les ingrédients que sur les assaisonnements. On retrouve un choix de viande très varié et parfois surprenant (singe, chien, souris). On y consomme beaucoup de riz et de plats à la vapeur. On trouve en plat traditionnel le serpent, le poulet au curry ou le filet de porc sauce aigre-douce.
- A l’Ouest, les plats sont épicés et pimentés en partie par le piment rouge et le poivre du Sichuan. On retrouve parmi les plats typiques de cette région le poulet épicé aux cacahuètes, la soupe de poisson aux choux aigres, la fondue de Chongqing et le tofu piquant.
- A l’Est, la cuisine est plus grasse et sucrée. Elle fait également la part belle aux poissons et fruits de mer. Parmi les plats caractéristiques de cette région on trouve les bouchées à la vapeur, la carpe fumée au miel, les crevettes grillées ou le crabe sauté au gingembre et échalotes.
Boisson : le Thé est un véritable art et est consommé en grande quantité. La bière est également très appréciée, de ce fait la Chine possède de nombreuses brasseries. Le vin chinois est également présent mais correspondrait plus à un spiritueux dans la culture occidentale.
Art: calligraphie, porcelaine, jardins, art contemporain, littératurature et poésie.